vendredi 31 août 2007

Demain, triste jour, je travaille...


Ca y est nous sommes le 31 Aout et mes vacances d'ete s'achevent sur une elegante journee d'allanguissement et de decontraction.
Commencees le 29 Juillet par un court mais accort voyage a Paris, je n'eu pu conjecturer de pareils conges.
1 mois de desoeuvrement des plus aboutis, mais aussi 1 mois de recreation aupres de dizaines d'amis tous plus avenants et enjoues evoluant au sein d'univers francophones bienheureux et nipponophones edeniques.
10 jours a Paris donc pour ebaucher un rythme qui allait me servir et me deservir pendant tout ce mois.
Le retour obligatoire, ainsi, en pays natal pour satisfaire mon incommode mais cependant succinct mal du pays.
10 jours de fetes, de retrouvailles, de rencontres, d'initiation aux subjectivement terrifiantes mais importantes nouvelles, telles que la brusque et deroutante propulsion au poste de pere de plusieurs de mes amis, 10 jours d'une situation erratique sans cesse solutionee par mes genereux pairs.
Ah, et comme ce sort me fut agreable a retrouver, sort qui me fut si familier durant plusieurs annees constructrices de mon desormais quotidien bourgeois...
Neanmoins, concretivement ininterressantes a raconter aux profanes, je passerai sur l'infinité d'elements infinitesimaux qui concourerent à la genese de cet admirable "repos".



Je tiens juste a remercier tout le monde pour l'auguste temps que vous avez prodiguer a mes cotes, temps o combien appreciable et dument apprecie.





Suite a cela, je revins a Tokyo le 10 Aout pour me preparer a partir vivre au son et a l'harmonie des septentrionaux nippons.
En effet cette fois ci je migrais avec Miyuki le 13 aout pour 10 jours de voyage a destination d'Akita (4 jours) suivie de Niigata (1 journee) et enfin Sadogashima (5 jours) pour un festival international de percussions organise par Kodo, The Earth Celebration.
A Niigata nous logions chez un ami, Genki-kun, qui habite a Tokyo mais etait revenu dans sa famille pour le o-bon, ceremonie des morts japonaise.
Que dire de ces 4 jours si ce n'est que nous avons du dormir au total 10 heures, continuellement accompagnes des rires et ronflements des amis originels de Genki, que nous n'avons jamais reellement degrises, que les pantagrueliques barbecues organises etaient tous plus succulent les uns que les autres et que tout ceci se deroulait aux abords d'une admirablement immense, imposante et magique mer du Japon.
C est a peine si un innoportun bouchon de cerumen m'aura gene au cours de ces ambriaques journees, me servant malgre tout a ahurir les infirmieres japonaises sur la capacite des etrangers a generer une exhorbitante et inavouable quantite de cire au sein de nos conduits auditifs.
Apres donc 4 jours de bacchanales mephistopheliques, nous avons quittes nos lamentables et joyeux affides direction Niigata pour deguster les specialites du coin, avec entre autres des Ramens que Miyuki desirait manger depuis un certain temps. Une journee nous fut donc largement suffisante et des le lendemain nous etions en route pour Sadogashima, l'ile des banis du moyen age japonais.
5 jours de campings avec un soleil de plomb et pas une once d'ombrage salvateur pouvant empecher la tente de devenir un ininterressant sauna des 10 heures du matin.
S'en suivit obligatoirement des coups de soleil digne d'El Jambon a sa meilleure periode...
Ayant pas mal d'amis dans la notable population locale, nous avons avons pu beneficier des classiques avantages des invites au Japon, c est a dire des festins en notre honneur, des litres de Sake ouverts et consommes a la facon des pires soulographes, des interminables mais passionantes visites culturelles indispensable au bon apprentissage de Miyuki sur le sibyllin humanisme des habitants de Sado...
Tout ca pour finir en beaute avec un enorme concert de Kodo et de differents artistes mondiaux, tel que Giovanni Hidalgo, percussioniste dement porto ricain, Dishad Khan, disert joueur de tablas indien, Tamango, enleve danceur de claquettes Guineen, etc.
Autant dire des vacances reussies de A a Z, exotiques, exhaustives et irraisonables... On recommence des que possible.

Sinon ca fait dix jours que je suis finalement rentre, dix jours que je dessine, m'occupant pour oublier que le travail reprendra rapidement, expeditivement, ses irrefragables droits sur ma vie quotidienne...