
Lundi, au vu du temps superbe qui
regnait sur Tokyo (pluie et vent),
Cyril,
Stephanie (qui logent chez moi pour 2 semaines) et moi avons
decide de partir faire un petit tour sur
l'ile d'Enoshima, ridicule mais
croquignolet petit bout de terre accroche a
Kamakura, ville situe au sud de Tokyo.1h30 de train pour finalement atteindre un paradis perdu dans la brume, la bruine et le bruit de la mer
exaltee. Premier constat, a mon humble avis, c est
tres beau.
Ca a bien plus de
caractere ainsi. Cependant une petite complication se
presente soudainement a moi quand je
decouvre que mes deux
affidés sont loin de partager mon enthousiasme
declamatoire. Des lors nous
decidons de
précipiter legerement la visite et passons donc
tres rapidement la rue marchande ou a peine deux ou trois
âmes circulent, bravant elles aussi l'implacable pluie. Nous voulons passer de l autre cote de
l'ile pour pouvoir avoir un point de vue mirifique sur cette mer
fougueuse. Ce court trajet nous prends une dizaine de minutes mais nous humidifie totalement, surtout
Stephanie qui a eu l
idee lumineuse de prendre ses chaussures en toile...Nous traversons diligemment le village situe avant l
arrivee au point de vue sans pour autant ne pas prendre le temps de nous rendre compte qu'a
Enoshima la
triforce est d'une importance fondamentale. (cf photo)Le village
legendaire et son temple
depasses nous descendons le flanc de montagne par un escalier
detrempe qui verse sur la
mer. Je ne
saurais vous
depeindre dans quel transport je me trouvais a ce moment tant la vue fut splendide. Un ciel argente,
declinant toutes les nuances dont il dispose, dresse sur une mer
imperieuse affichant une robe
bigaree dont les teintes varient du bistre à l'olivâtre, je prends ma dose de beau pour quelques temps!
Bien entendu mes dithyrambes ne
representant pas l opinion
generale、nous nous empressons de rentrer dans le premier boui-boui venu offrant un tableau de la mer passable. Le moment est donc venue pour
Stephanie de tenter de se
rechauffer du mieux possible, utilisant, entre autres, le
BBQ portatif que nous a
gentiemment allume et confie la
proprietaire de la
gargotte.
Le temps pour
Cyril et moi de boire une
Biere d’
Enoshima, un chocolat
bouillonnant pour
Stephanie et nous
decidons qu il est grand temps de repartir. C est
qu’il serait con quand
meme d attraper un coup de froid en vacances...
Sur le retour la nuit tombe, la pluie nous fouette le visage,
impregne nos
vetements, le froid, lui, s’attache a nos chairs, la gare nous parait tellement
eloignee…
600
metres de marche
forcee, 6 litres d’eau infiltres dans nos habits, 6 minutes d attente avant que le train parte...
On pourrait presque
reussir a tirer des conclusions stupides et saugrenues de cette
derniere constatation.
Arnold S. si tu m entends...
Tout
ca pour dire que la
journee m’a
particulierement enchante...
Stephanie et
Cyril m ont, quand a eux, promis de ne plus jamais sortir sous la pluie, surtout a
Enoshima...
Lapin compris.


